Cinq cent grammes (Naruto, gén, fr)

Cinq cent grammes (Naruto, gén, fr)


Fiction centrée sur le(s) personnage(s) de: Tenten, Neji et Ino

Cinq cent grammes
Auteur : Tookuni
Genre(s) : Amitié/Tranche de vie/Sequel
Rating : Tout public
État : One-shot
Connaissance du fandom: Conseillée

Résumé:Cette Mission aurait pu n’avoir aucunes conséquences pour elle si Tenten n’y avait pas laissé les plumes qu’elle chérit le plus au monde.

Mais tout bien considéré, peut-être était-ce l’occasion rêvée de changer de duvet ?

Petite étude de personnages avec pour circonstances une affaire de cheveux…

Avis :

Cinq cent grammes est la sequel d’une courte fiction en cinq chapitres (Vois qui je suis) que j’avais beaucoup aimée mais qui me semble bien moins aboutie, stylistiquement parlant, que cet OS. Toutefois, pour une meilleure compréhension de ce texte, je vous engage à la lire.Il est un peu difficile de parler d’une sequel sans « spoiler » la fiction à laquelle elle est rattachée, aussi vais-je commencer par les points négatifs et positifs relatifs à la forme plutôt qu’au fond. Déjà, quelques phrases mal tournées qui rendent la compréhension de certains passages difficile. L’auteur semble partir sur une idée, puis sur une autre, et ne les rattache pas correctement ensemble ce qui crée une coupure, et cette coupure déstabilise le lecteur. La ponctuation contribue aussi à ces maladresses. Parfois, un point vaut mieux qu’une virgule.
Quelques-unes des phrases de cet OS, un peu longues, mériteraient, par ailleurs, quelques virgules supplémentaires afin de permettre au lecteur de respirer, mais cela reste tout de même minoritaire.Mon avis demeure mitigé quant à la richesse de son vocabulaire. Tookuni a de la ressource, c’est indéniable, et elle réussit à éviter les répétitions dans la mesure du possible. Parallèlement, j’ai pu noter une certaine abondance au niveau des auxiliaires ce qui rend les constructions syntaxiques un peu monotones et répétitives, et je pense que c’est là son plus gros défaut, ce qui pourrait en rebuter plus d’un. Heureusement, l’auteur se rattrape sur la justesse des sentiments et des personnalités qu’elle décrit, si bien qu’on ne s’en rend pas vraiment compte.D’ailleurs, en parlant des sentiments et des personnalités, voilà ce qui m’a le plus accrochée dans ce récit. Les caractères sont extrêmement bien rendus, fouillés, exploités et décryptés. Que ce soit Neji, Tenten ou bien Ino, tous les trois restent fidèles à la version que nous donne d’eux leur créateur tout en explorant certaines facettes peu exploitées par le mangaka. Peut-être est-ce dû au fait qu’il s’agisse d’un Univers Original, en tout cas, il est rare de voir les personnages aussi bien retranscrits dans leurs réactions, leurs pensées ou leurs ressentis. Tout sonne juste, sans manque ni surplus.Toutefois, si les personnalités des protagonistes sont visiblement très travaillées, il est décevant de se rendre compte que leur description corporelle n’est pas aussi recherchée, comme si l’auteur préférait se concentrer sur l’aspect mental plutôt que physique. Encore une fois, mon avis reste mitigé car la description des cheveux, thème central de cet OS, est particulièrement détaillée alors que celles plus globales des personnages, notamment Ino, restent très sobres, trop à mon goût. On pourrait penser que l’auteur se donne cette peine lors des chapitres de la fiction relative à cette sequel mais il n’en est rien, aussi aurais-je apprécié un petit effort de ce côté.J’ai pu noter quelques fautes d’inattentions, comme des oublis d’accents circonflexes (Hyûga avec un seul « u » prend un accent circonflexe), ou des « s » en trop (cf : résumé, par exemple) des petites fautes que l’auteur pourrait facilement corriger mais globalement, Tookuni semble porter un soin certain à son orthographe et cela fait plaisir à lire.

En ce qui concerne le fond, ce qui m’a attirée de prime abord sur Cinq cent grammes, ce sont les personnages sur lesquels l’auteur a choisi de se pencher. Les textes centrés sur Neji et Tenten sont déjà assez rares et ceux qui ne comportent pas de romance le sont encore plus. Etant une adepte du couple qu’ils forment tous les deux, je ne me suis pas du tout sentie déçue par la tournure purement amicale que prend cet OS car leur amitié paraît tellement forte, entre échange, confiance et solidarité, que la romance aurait presque paru déplacée.

Quand bien même l’OS porte-t-il sur le lien entre Neji et Tenten, l’intervention d’Ino rompt avec l’atmosphère nostalgique qui entoure les deux autres. On ne la voit pas passer et pourtant, elle est bien là, rafraîchissante avec sa gentillesse et son orgueil, personnage secondaire mais au rôle clé. Il est simplement dommage que Tookuni ne se penche pas davantage sur elle et en même temps, j’ai peur que trop s’attarder sur Ino ait pour conséquence d’éclipser un peu les deux véritables personnages principaux.

Je n’en dirais pas davantage car cet OS est déjà court alors je ne veux pas tout vous dévoiler. Je pense qu’il plaira aux adeptes de Neji et de Tenten, à ceux qui aimeraient lire autre chose que de la romance et qui recherchent des écrits sur l’un des thèmes les moins traités par les auteurs, l’amitié.

Fiche issue du : Grimoire

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