Un éclat brillant (Mushishi, gén, fr)

Un éclat brillant (Mushishi, gén, fr)


Persos: Ginko

Titre : Un éclat brillant

Auteur :


Fandom : Mushishi
Statut : terminée
Nombre de mots :1,378
Rating : tout public
Langue : français
Genres :  surnaturel

Résumé : Ginko – Son existence solitaire, avec bien souvent, les mushis comme seuls compagnons de voyage.

Pourquoi vous devez absolument lire cette fic ?

Parce que Mushishi est l’un des meilleurs animés pour ceux qui aiment la poésie et qu’une fanfiction qui prolonge ce plaisir ne peut qu’être dévorée.

J’aime beaucoup l’idée de Gypse. Ginko, toujours solitaire ou presque : dans la forêt enneigée, il reste avec ses compagnons de route de toujours, les mushis. La fin est très touchante. Elle est aussi bien vue compte tenu des efforts de Ginko pour aider les Mushis.

Il n’y a pas de dialogue dans ce court OS mais ça ne manque pas. L’histoire se lit d’une traite sans difficulté.

La narration est efficace, agréable, sans faute d’orthographe.

 

Extrait :

Il marchait à travers les bois, tenter de rallier au plus vite un lieu où s’abriter. D’ordinaire, il ne se serait pas retrouvé dans une situation pareille, songeait-il. Quoiqu’il soit ici d’une évidente mauvaise foi. Ce n’était sans doute ni la première fois ni la dernière que Ginko se fourrait dans les ennuis jusqu’au cou. Mais aujourd’hui, c’était dû à une certaine inattention de sa part.

En effet, cela faisait plusieurs jours qu’il se reposait dans une demeure isolée. La maîtresse de maison avait fait appel à ses services car sa fille souffrait constamment du froid. Bien entendu, des médecins avaient déjà examiné l’enfant. Ils avaient d’ailleurs été nombreux à se succéder à son chevet, grâce aux importantes ressources de sa famille. Mais malgré les soupes brûlantes qu’on la forçait à avaler et la pile d’épaisses couvertures sous lesquelles elle disparaissait presque, la fille se plaignait toujours du froid qui l’étreignait, l’affaiblissant de façon considérable.

Bien entendu, son mal n’était pas ordinaire. Il l’avait soigné comme il le devait, mais s’était trop attardé, profitant de l’accueil chaleureux qu’il avait reçu. Et dehors, comme l’avait souligné le patriarche, l’hiver s’installait.

 

 

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